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Connaissances et orientations (Patrick KIRI)

 

Connaissances et orientations

Patrick KIRI - Martinique

Dernière mise à jour: 09/09/21

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09/09/21:
- Chapitre 6 - La nudité (et la sexualité) (léger lifting)

18/05/21:
- Chapitre 4 - Mots et concepts divers fondamentaux (lifting)
- Chapitre 5 - Préalable sexualité hommes/femmes (ajout)

22/02/21:
- Chapitre 6 - La nudité (et la sexualité) (lifting, ajout)


Avant-propos

L'humanité, c'est comme un essaim. En principe, chacun choisit la direction qui lui convient. La vie, c'est celle que nous créons ; la société, c'est celle que nous créons ; l'humanité, c'est celle que nous créons.

  • Nous nous devons de réaliser nos aspirations. Autrement, d'autres personnes pourraient bien se charger de nous faire réaliser les leurs. Et la vie perdrait de son sens.

Quelles sont les aspirations qui nous sont propres ? Quelles sont celles qui nous sont inculquées…? Sont-elles valables ? Allons-nous dans une bonne direction ? Finalement, sommes-nous réellement heureux ?

Ce qui suit à pour objectif de déconstruire ces fondations inadéquates qui nous entravent, pour en créer de nouvelles, cette fois-ci en harmonie avec nous-mêmes et tout ce qui nous entoure. Ce qui suit a pour objectif de faire la lumière sur notre nature propre. Sur nos aspirations propres.

Avoir des relations fructueuses avec notre nature, autrui et la nature, c'est ça le vrai bonheur ! Et c'est ce vers quoi nous devons tendre. (。≍ฺ‿ฺ≍ฺ)



Temps de lecture: 3h
Temps de lecture "Vue d'ensemble" : 5 à 30min

Sommaire

 

Vue d'ensemble

Il y a quatre niveaux de lecture :

Pour les lecteurs ☺️
Résumé ULTRA CONCENTRé
Résumé SupeR CONCENTRé
Pour les chirurgiens 👩‍⚕️
Anatomie SYNTHéTiQUE

(Propositions - tableau tronqué)


Anatomie COMPARÉE (Comparaison Norme / Propositions - tableau complet)
Lire tout !  🤓

Résumé ULTRA CONCENTRÉ

Si la vie tend vers plus de bonheur et de bien-être; nous avons cela-dit le choix. Le bonheur, lui, ne passe que par l'harmonie, le respect et la liberté.

En rétablissant des relations harmonieuses avec notre vraie nature dans un premier temps, avec le corps, la nudité et la sexualité ; puis en amour, entre les différents sexes, entre les individus, nous posons les bases d'une société elle aussi harmonieuse et respectueuse de tout. Car nous sommes avant tout corps… Et nous naissons de la sexualité.

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Résumé SupeR CONCENTRÉ

La Vie est relation. Tout est lié. Tout est interconnecté. Nous sommes en perpétuelle relation avec l'air, la lumière, les plantes, les autres être vivants, le soleil, la lune… Tout.

Le sens de la Vie, c'est plus de bien-être, plus de bonheur, plus de vie. Toute vie évolue dans ce sens (à défaut, elle finit par disparaître).

Le bonheur, c'est donc l'harmonie. C'est avoir de fructueuses relations avec nous-mêmes dans un premier temps, puis avec l'extérieur. Il faut donc commencer par savoir ce que nous sommes, qui nous sommes (et c'est trivial) :

  • Nous sommes un élément de la Vie. La Vie évoluant vers le bien-être et le bonheur, nous sommes totalement bons par nature.
  • Nous avons la faculté de faire des choix qui peuvent être bons ou mauvais. Nous pouvons donc choisir les interactions, les relations qui nous conviennent. Mais pour choisir, pour faire des choix éclairés, il faut connaître… Et il faut avoir la liberté adéquate.

L'harmonie (les relations fructueuses) implique donc la liberté. Et la liberté nécessite, en plus d'avoir les connaissances requises, le respect. Le respect de soi, de sa nature propre (bonne par nature), le respect mutuel, le respect d'autrui et le respect de tout.

Le respect mutuel consiste à être libre et à laisser autrui libre. Nous devons être libres de faire les choix qui nous semblent être les meilleurs et il doit en être de même pour autrui. Nous devons être libres de jouir de nous-mêmes et de l'extérieur, de la nature, et il doit aussi en être de même pour autrui.

Dès lors, nous pouvons établir de judicieuses relations avec nous-mêmes, autrui et l'extérieur en appliquant les principes qui précèdent, dans tous les domaines :

  • Le rapport à soi-même : le corps, la santé, la nudité, la beauté.
  • Le rapport à autrui et à l'extérieur : les relations amoureuses (libres, ouvertes, faciles, spontanées) et la sexualité (positive), la famille (naturelle, matrilinéaire), la communauté et le mode de vie (proche de la nature, autosuffisant et respectueux).

So… Let's go !!

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" NORME " NOUVELLES PROPOSITIONS
Chapitre 1 : La vie      ⬆️ 
- Nous avons un mauvais côté en nous.
- Chez certaines personnes, ce mauvais côté prend le dessus; elles sont méchantes par nature ou le deviennent.
- Chez tout individu, la survie nécessite la violence et la vie le respect.

➤ Une personne se conduisant « mal » est méprisable. Elle mérite d'être punie.
➤ Aime ceux qui t'aiment et méprise ceux qui ne pensent autrement.

Nous sommes totalement bons par nature.
Le respect génère la liberté (il permet le libre-arbitre).
La liberté implique le respect (sans quoi elle ne peut s'exercer).
➤ Les "actes mauvais" sont le résultat de l'aliénation et de circonstances défavorables à déterminer, corriger et supprimer.
➤ L'amour, la bienveillance, la compassion et la compréhension s'appliquent à toute vie et à toute personne.
Chapitre 2: La nature humaine      ⬆️ 
- L'intellect est noble, le reste est déprécié :
  • Le corps et les émotions (la "chair"),
  • l’inconscient (incompris).
- L'intellect domine sur le reste.
- L'intellect / L'inconscient, le corps et les émotions doivent interagir avec équilibre.
- L'intellect chapeaute le reste.

➤ Le système de relations aux autres est la base de toute culture.
Tout l'être (intellect, inconscient, corps, émotions, fonctionnement) est conditionné et formaté par la culture.
La culture est elle-même conditionnée et formatée par la nature de l'histoire. Quelle est la nature de notre histoire ? Paix et amour ?

➤ Tout comme l'intellect domine sur les autres éléments de l'être, l'élite intellectuelle * domine sur les autres êtres. Elle décide pour tout le monde de ce qui est bien ou mal, de ce qu'il est possible de faire ou non. Dans un tel système hiérarchique, l'objectif est logiquement partisan et égoïste.

* : Politique, économique, artistique, religieuse/spirituelle - apôtres, prophètes, autorités diverses…

➤ La culture et les personnes harcèlent tout un chacun pour que l'on suive "le droit chemin" déterminé par l'élite : déni, lois abusives, propagande, aliénation, pressions populaires…
➤ L'intellectuel chapeaute les autres êtres, l'objectif étant l'équilibre et l'harmonie. Chacun reste libre.
➤ La culture se doit d'être respectueuse et sensée ; elle doit donc être régulièrement et librement remise en question.
Chapitre 3 : Le bonheur      ⬆️ 
Si nous savions réellement ce qu'est le bonheur, cela ferait bien longtemps que nous l'aurions pratiqué (et moi aussi).
- Le bonheur c'est le bien-être personnel. Celui des autres est important en théorie , mais est facultatif en pratique.
- Le bonheur c'est parvenir à avoir tout ce que l'on veut (famille, argent…) ; le bonheur, c'est la jouissance (confort, relations…).
- Le bonheur, c'est le bien-être personnel et global.
- Le bonheur requiert la liberté qui elle même requiert le respect.

➤ Le bonheur, c'est la réussite dans cette société.
➤ Le bonheur nécessite un recentrage sur les valeurs et concepts fondateurs.
➤ Le bonheur nécessite la mise à l'écart des méchants, voire leur élimination.

➤ Le bonheur c'est à la fois un état d'esprit positif et des pulsions vitales assouvies.
➤ La culture et le système doivent avoir pour objectif l'épanouissement et le bonheur, et non pas la croissance économique, la vie éternelle ou le nirvana.
Chapitre 4 : Socle de culture; Mots et concepts divers      ⬆️ 
- L'élite scientifique, politique, morale et religieuse/spirituelle détermine la vérité. - Il n'y a -certainement- pas de vérité, il n'y a que des points de vue.
- Le bien et le mal sont définis par l'élite ; ils sont absolus et universels. Il y a donc obligation de répression et de police. - Le bien et le mal sont subjectifs. Il y a donc obligation de respect.
- L'intellect, l'élite morale, religieuse/spirituelle régit, contrôle et redéfini notre nature :
  • Nous sommes issus du péché,
  • Nous devons nous habiller,
  • Beaux si… Mais pas beaux naturellement.
  • Supérieurs ou inférieurs aux autres,
  • etc.
- L'état de nature est l'état à privilégier et à protéger.
- Nous sommes bons et beaux par nature (mais pas forcément par culture):
  • Les femmes et les hommes sont naturellement poilus, notamment sur les jambes et le pubis.
- Nous sommes beaux si nous sommes heureux et respectueux.
- Il faut faire entendre raison aux méchants, par la force si besoin. - La compréhension est le seul moyen de régler un problème à la source (hors survie).
- Fake Démocratie, compétition, exploitation, accumulation de richesses et croissance infinie dans un monde fini. - Démocratie directe, autonomie, autosuffisance, partage et coopération. Harmonie.
Chapitre 5 : L’amour, le plaisir - l’amitié, la sexualité, la famille, la communauté      ⬆️ 
- Société basée sur le couple et le mariage  (sécurité, contrats et contraintes); des concepts de relation créés par l'intellect (élite politico-religieuse). L'objectif est donc forcément partisan et égoïste (patriarcat).
  • Notion de légitimité et d'illégitimité pour les relations et les enfants.
  • Relations exclusives, difficiles à mettre en œuvre (trouver "la perle rare"), avec un caractère définitif indépendamment des aléas et en "oubliant" les libertés individuelles.
  • Autrui a un droit de regard et de contrôle sur la sexualité et les relations amoureuses et sexuelles de tout un chacun (exemples : la fidélité, l'homophobie, le dénigrement systématique de la masturbation…).
- Le « libramour LIPHNIFF », ou l'amour qui fonctionne comme l'amitié.
- (Par respect pour soi-même,) A tout moment on est totalement et absolument libre de :
  • Se rapprocher de ceux qui nous font évoluer
  • S'éloigner de ceux qui nous font régresser
- Relations amoureuses et sexuelles libres, spontanées, indépendantes de tout foyer, faciles à faire et à défaire.
- Société basée sur la famille naturelle, de sang, de lignée féminine (matrilinéaire) ; plus homogène, plus forte, plus indépendante et (donc) beaucoup plus solide. A défaut sur des communautés réunies pour un mode de vie défini.

➤ Nécessité de répression pour faire appliquer le modèle promu (Couple exclusif, mariage hétérosexuels), largement documentée. Y compris au sein même de la relation.
➤ Aliénation (« pour le meilleur et pour le pire », « le vrai amour c'est ceci, cela et pas autre chose »).
➤ Difficulté de mise en œuvre des relations amoureuses et sexuelles :
  • Misère sexuelle des hommes, violences (mensonges, harcèlements, viols…) ; la prostitution et la pornographie sont ainsi rendus « utiles et nécessaires ».
  • Misère amoureuse des femmes, dépendance morale et affective, obligation de rentrer dans le rang pour exister « pleinement » et être reconnue (vierge et sexy en public / "salope" au lit).
  • Frustrations, jalousie, déviances, violences sexuelles et amoureuses de toutes sortes.
➤ Relations amoureuses et sexuelles « de consommation », égoïstes.
➤ Les enfants paient les pots cassés et le système se perpétue.

➤ L'abondance et la facilité de mise en œuvre des relations amoureuses et sexuelles indépendamment de tout foyer favorisent et généralisent l'épanouissement, l'harmonie.
La liberté de tous implique et entraîne le respect de chacun.
➤ Société beaucoup plus stable et harmonieuse à l'image de ses composants de base que sont les familles et les individus.
➤ Adultes épanouis = enfants épanouis.
➤ On peut envisager un bonheur libre et durable.
Chapitre 6 : La nudité (et la sexualité)      ⬆️ 
- La nudité est notre nature propre, mais elle est redéfinie par l'élite morale, religieuse/spirituelle comme :
  • Inappropriée,
  • Irrespectueuse,
  • Dangereuse pour soi-même et autrui,
  • Choquante,
  • Avilissante,
  • Essentiellement sexuelle,
  • etc.
Elle doit donc être dissimulée et cachée.
- La nudité est notre nature propre… Elle est donc bonne par nature. Elle doit être assumée et protégée.
- Avant d'éventuellement être un objet de désir, le corps est avant tout une personne.

➤ Honte/mépris de nous-mêmes…
➤ Nécessité de police et de répression.
➤ Sursexualisation et objétisation du corps et des personnes, en particulier des femmes et des enfants…
➤ Pornographie / prostitution.
➤ Violences sexuelles.

➤ Liberté et bonheur d'être soi-même.
➤ Harmonie intérieure qui éclaire l'extérieur.

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Chapitre 1 - La vie

Les deux phases de la vie

La vie procède en deux phases:

  • Première phase: le mode « survie », marqué par l'égoïsme et la violence. C'est un processus de sélection naturelle où les individus les plus « forts » et les plus aptes subsistent. Le mode « survie » est lié à la vie ou à la mort, mais aussi à un minimum de confort et de bien-être.
  • Deuxième phase: le mode « harmonie et évolution », marqué par l'amour et la bienveillance. Les individus évoluent alors vers plus de bonheur et de bien-être.

Les phases ne sont pas nécessairement clairement distinctes.

Les deux orientations de la vie

Selon leur niveau de conscience, tous les êtres-vivants ont la liberté de donner à leur vie deux orientations:

  • Plus de bien-être, plus de bonheur, plus de vie.
  • Plus mal-être, plus de malheur, plus de mort.

Plus le niveau de conscience est élevé, plus il y a d'orientations, plus elles sont complexes et plus il y a lieu de savoir peser le pour et le contre.

Les principes fondamentaux de la vie: le respect et la liberté

Le respect est un sentiment de considération qui, en fonction de la phase de la vie définie plus haut, s’établit selon trois niveaux:

  1. Le respect de soi-même, c'est-à-dire le respect de notre nature propre, de notre corps, de nos besoins, de nos limites et de nos désirs propres (hors culture).
  2. Le respect d'autrui, le respect de nos semblables au même titre que nous-mêmes.
  3. Le respect de l'extérieur ; l'environnement, les êtres-vivants…

  • ➤ L'attitude respectueuse ou non détermine l'orientation que nous donnons à notre vie et à La Vie (Voir "Les deux orientations de la vie" plus haut): l'irrespect pour la mort, le respect pour la Vie.

Le respect génère la liberté (il permet le libre-arbitre).
La liberté implique le respect (sans quoi elle ne peut s'exercer).

  • ➤ La liberté de chacun, c'est le respect de tous.

  • ➤ La liberté de tous, c'est le respect de chacun.

  • ➤ Inversement : « pas de respect = pas de liberté ».

Attention : La liberté consiste à se discipliner et non pas à se laisser discipliner.

Le sens de la vie

  • ➤ Le sens de la vie c'est « évoluer vers plus de bien-être, plus de bonheur, plus de vie » : tous les êtres vivants évoluent et cherchent à évoluer en ce sens.

Pour la suite, ce qui est sensé correspond à ce qui répond au sens de la vie.

La définition du sens de la vie ci-dessus va dans le sens de la proposition de Wilhelm Reich :

  • ➤ Chaque organisme vivant, par essence et par définition, n’est animé que de pulsions vitales (plus de bien-être, plus de bonheur, plus de vie).

Comment se pourrait-il en être autrement étant donné les nombreux dangers auxquels tous les organismes sont confrontés en permanence ?

  • ➤ Les pulsions morbides et les "actes mauvais" sont le résultat de l'aliénation et de circonstances défavorables à déterminer, corriger et supprimer (ignorance, manque…).
  • ➤ Se contenter de punir ou de condamner les gens ou les actes « mauvais », c'est ne pas chercher à comprendre et maintenir les conditions de leur apparition et de leur réapparition.
  • L'amour, la bienveillance, la compassion et la compréhension s'appliquent à toute vie. C'est le seul moyen de régler un problème à la source et d'accéder à l'harmonie.

Chapitre 2 - La nature humaine

Bons par nature, mais libres de l'être ou pas

Animés par des pulsions vitales, des pulsions de vie, nous sommes bons par nature. Cependant, notre niveau élevé de conscience nous donne plus de liberté et plus de choix. Au final, nous sommes capables du pire, comme du meilleur. Le contexte et la culture définissent les connaissances à partir desquelles nous faisons nos choix concrètement.

L'intellect / L'inconscient, le corps et les émotions

L'intellect et l'inconscient chapeautent le corps et les émotions.

L'inconscient agit de par le passé.
L'intellect se focalise sur le futur.

L'intellect et l'inconscient interagissent (sont censées interagir) avec équilibre, en fonction du contexte. C'est cet équilibre que cherchent à établir toutes les thérapies et sciences du bien-être.

L'intellect / L'inconscient, le corps et les émotions interagissent (sont censées interagir) avec équilibre, en fonction du contexte. C'est aussi cet équilibre que cherchent à établir toutes les thérapies et sciences du bien-être.

La culture et les relations aux autres conditionnent toute la Vie

C'est au sein de la famille et de l'entourage que nous apprenons les rapports que nous allons entretenir avec nous-mêmes et l'extérieur. L'ensemble constitue la culture.

  • Le système de relations femmes - hommes (et particulièrement ce qui concerne la sexualité et "l'amour") et le système familial sont la base de toute culture.

    D'où le patriarcat que nous vivons actuellement, système d'organisation sociale millénaire et omniprésent, basé sur le couple, l'homme (le mâle) et le père  ; dans le but d'accumuler. Cela a très certainement été légitime dans des temps préhistoriques…

  • Tout l'être (intellect, inconscient, corps, émotions et fonctionnement) est conditionné par la culture. C'est le contexte.
  • La culture, c'est ce réseau que nous construisons et qui relie chacun d'entre-nous à tout ce qui existe: nous-mêmes, les autres, les plantes, les animaux, les pierres, le soleil, la lune, les étoiles… Tout.
  • La culture, c'est la paire de lunettes que nous fabriquons et que tout le monde porte. Nous voyons et nous vivons le monde à travers elle.
  • La culture se doit donc d'être respectueuse et sensée ; par conséquent elle doit être régulièrement et librement remise en question pour toujours être axée vers le bonheur, tout en laissant à chacun son libre-arbitre pour orienter sa propre vie.

    Exit donc ce qui ne peut être remis en question : dogmes, règles, livres et croyances sacrés tombés du ciel…

  • La culture est elle-même conditionnée par la nature de l'histoire. Notre culture est donc à l'image de notre histoire…

    Quelle histoire avons-nous ? Nous avons la culture qui va avec (le patriarcat). Marquée par des violences de toutes sortes, à tous les étages…

Chapitre 3 - Le bonheur ! (ノ^∇^)ノ

Préambule

La notion de bonheur pourrait ne pas avoir à être discutée dans la mesure où le terme désigne "quelque chose" d'universel. Et pourtant… Nous voyons le bonheur à travers les lunettes de notre culture…

Enjeux

Si l'instinct pousse les animaux à assouvir leurs pulsions vitales pour leur survie, c'est notre intelligence (intellect) qui doit nous pousser à faire de même pour notre bien-être. Notre évolution/involution est avant tout la conséquence de nos choix.

  • ➤ Si nous savions réellement ce qu'est le bonheur, cela ferait bien longtemps que nous l'aurions pratiqué en tous lieux et de tous temps…
  • ➤ En ayant une vie à peu près normale, on maintient le cap et la dynamique qui ont été définis par l'histoire… Au vu de celle-ci, peut-être serait-il judicieux de changer sérieusement… De cap…? D'où la suite !

Définitions

Définition générale

Le bonheur est un état de bien-être personnel et global (autour de soi). Il s'obtient essentiellement par le respect de la Vie, de soi-même, d'autrui et la satisfaction de nos pulsions vitales.

  • Le bonheur respecte celui des autres (êtres vivants):
    • Comment pourrions-nous être heureux si on nous en empêche ?
    • Comment autrui pourrait-il être heureux si on l'en empêche ?

  • Tout est lié.

  • Le bonheur requiert la liberté.
    La liberté requiert le respect.

  • En respectant le bonheur des autres, on se met en situation d'en recevoir une partie, en plus de celui qu'on aura construit pour soi-même. En effet, le bonheur a vocation à être partagé (c'est pourquoi le sourire, le rire et l'excitation sexuelle, états aigus de bonheur, sont particulièrement contagieux).

  • Le bonheur requiert de connaître les tenants et aboutissants de sa propre vie : exercer sa liberté c'est faire des choix éclairés, et donc avoir les connaissances nécessaires.


Par ailleurs, le bonheur peut être subdivisé en deux parties complémentaires : le bonheur de l'être et le bonheur de l'avoir.

Le bonheur « de l'être »

Définition

Dans la vie, il y a deux contextes :

  • Le contexte dans lequel la vie nous met,
  • Le contexte dans lequel nous mettons notre vie et la vie.

Au-delà de tout ce qui nous échappe, le bonheur « de l'être » c'est croire que nous n'avons besoin de rien de plus que ce dont nous disposons pour être heureux. C'est embrasser pleinement la vie et ce qu'elle nous apporte avec la certitude que c'est ce dont on a besoin.

  • ➤ Rien ne nous sépare du bonheur sinon nous-mêmes, sinon le jugement que nous portons sur notre propre existence.

  • ➤ Tout est parfait.

  • ➤ Tout ce qui est pris de façon positive le devient.
  • ➤ Pour être en harmonie avec l'extérieur, nous devons (commencer par) être en harmonie avec nous-mêmes.

Le bonheur « de l'être » peut, jusqu'à une certaine mesure, être indépendant du contexte (que l'on ne maîtrise pas totalement). C'est en particulier un excellent allié pour vivre sa vie plutôt que de la subir.

Le bonheur « de l'avoir »

Définition

Le bonheur « de l'avoir » s'obtient par la libre expression et l'assouvissement de nos pulsions vitales. C'est le bonheur de l'extérieur, qui vise à développer des relations fructueuses avec autrui et l'environnement, en vue d'un bonheur global et général.

Les besoins

Le bonheur « de l'avoir » est constitué de divers éléments, reflets de nos pulsions vitales et correspondant aux étapes successives de la vie. Les éléments qui apparaissent en premiers sont les éléments les plus importants :

La sécurité *, la santé, Besoins vitaux
La liberté, Besoins primaires
La sexualité, l'amour, le plaisir,
L'abnégation, la foi (la confiance),
Le savoir et la connaissance, Besoins « d'évolution »
La raison et la clairvoyance,
L'harmonie (La liberté faisant suite à la raison et la clairvoyance),
L'autonomie,
Le confort, l'abondance,
L'évolution.

* : Correspond au respect.
Les éléments en rouge et/ou en gras sont ceux pour lesquels il y a le plus d'améliorations à opérer.

La non-concrétisation et le refoulement courant d'un besoin génèrent stress, obsessions, violences et maladies, à la hauteur de son importance. Le but de ce mécanisme est de préserver la vie et son sens.

Conclusion

  • ➤ La culture et le système doivent avoir pour objectif l'épanouissement et le bonheur (et non pas la croissance économique, la vie éternelle ou le nirvana).

  • ➤ Le bonheur c'est à la fois un état d'esprit positif et des pulsions vitales assouvies.

Chapitre 4 - Socle de culture; Mots et concepts divers, solutions concrètes

Socle de culture

Nous avons déjà, par cette démarche de recherche du bonheur, par la nouvelle définition attribuée au mot lui-même, entamé la création d'une nouvelle culture. Les autres éléments à revoir suivent dans les sections et chapitres suivants.

Mots et concepts divers fondamentaux

La vérité n'existe pas

Il n'y a pas de vérité, il n'y a que des points de vue.

  • La perception est une question de sens ;
  • La compréhension, une question de connaissances.
  • Plus une proposition est vraie, plus elle “s’impose” à tous (en terme de compréhension, à condition d'avoir les outils nécessaires).

Sciences et croyances

  • Toute science s'appuie sur des croyances ;
  • La science elle-même est une croyance (elle opère selon les moyens -limités- à sa disposition).
  • Les croyances sont libres mais doivent être judicieuses pour être heureux.

    Exit donc les croyances inutiles et négatives telles que les croyances religieuses (Nous sommes issus du péché… Satan nous veut du mal…) et les croyances populaires stupides (Une femme qui aime le sexe et qui pratique à tout-va est une salope ☹️ / Un homme qui aime le sexe et qui pratique à tout-va est un polisson 😄 … Voir cependant Chap 5 : le rapport à la sexualité est inégal.

La logique: rationnelle uniquement

L'évidence est ce qui va de soi. L'évidence est une croyance.

La logique, c'est ce qui s'explique par « A + B ». La logique est une science.

Le bien et le mal : la vie et la mort

  • Le bon / le bien est ce qui nous conduit vers une meilleure vie, vers plus de bonheur. C’est ce qui est sensé.
  • Le mauvais / le mal est ce qui nous conduit vers la mort plus ou moins directement, plus ou moins rapidement.

Ce sont aussi des notions subjectives et libres (c'est à chacun de pouvoir déterminer ce qui est bon ou pas pour lui-même, en se basant sur les connaissances nécessaires).

Cette conception du bien et du mal conforte celle de la vérité plus haut (dans la mesure où le bien et le bonheur sont subjectifs, comme la vérité). Elle met aussi en lumière l'ambivalence de la vie qui est à la fois un long chemin vers la mort et une remarquable évolution vers plus de vie et de bonheur. Il ne nous reste plus qu'à nous positionner ;)

Distinction entre respect et observance des règles culturelles

Hors lieu dédié, il faut veiller à distinguer le respect, de l'observance des règles culturelles; ces dernières étant discutables, leur observance relève (devrait relever) du libre choix de chacun.

En particulier, les règles concernant la pudeur, la sexualité et la nudité sont culturelles, elles diffèrent d'une culture à une autre. Il est donc totalement et absolument injuste, absurde et stupide que la nudité et l'exercice de la sexualité soient considérés comme des outrages. Voir Chap 6 - La nudité (et la sexualité).

Nous sommes bons par nature

Par nature, nous sommes bons et orientés vers le bonheur. Tout ce qui nous constitue est orienté vers la vie et son sens (plus de bonheur), tout ce qui nous constitue est bon. Y compris par exemple, l’égo, l’égoïsme et la violence qui existent pour assurer notre survie (Voir Chapitre 1, Les deux phases de la vie). Seul l'usage de nos attributs est discutable : il peut nous conduire vers plus de vie ou plus de mort.

Les bonnes choses se partagent

  • Partager, c’est aimer.
  • Partager les bonnes choses, c’est répandre du bonheur.
  • Plus une chose ou une personne est bonne (sensée, synonyme de bonheur - arf!), plus il faudra en toute logique la partager (partager le bonheur).

L'état de nature

L'état de nature est l'état à privilégier et à protéger. Sauf rares exceptions, il est absurde et toxique de promouvoir une culture contre-nature.

Ce qui est naturel est ce qui est naturellement, hors choix et culture ; c'est une question de science, de logique et de bonheur.

  • Les cheveux des noirs (hommes et femmes) sont crépus. Plus ou moins bouclés ou droits pour les autres.
  • Il n'est pas logique de distinguer hommes et femmes selon la taille de leurs cheveux. Les hommes et les femmes ont naturellement les mêmes cheveux (mais pas la même quantité :P ).
  • La nudité est l’état naturel et normal du corps (Voir Chapitre 6 - La nudité).
    • Il n’y aucune raison sensée d’être choqué par la nudité et la sexualité. En revanche, il peut y avoir de bonnes raisons d’en restreindre l’exercice, comme pour n'importe quel autre état, attribut ou activité.
    • Le corps des femmes et des hommes est naturellement poilu, notamment aux aisselles, sur le pubis et sur les jambes. C'est la norme.
    • La quantité de poils aux aisselles et sur le pubis donne une indication sur l'âge de la personne.

La beauté

La beauté, c'est la capacité à plaire ; ce n'est pas une nécessité, c’est accessoire.
Il est par ailleurs une beauté universelle: la santé et le bonheur.

La pudeur

La pudeur s'explique par « A + B » ; c'est uniquement :

  • Se soucier d'autrui dans les relations et dans le partage des espaces et des ressources
  • Si nécessaire, se protéger ou protéger autrui

Hygiène de l'esprit: nourrir son esprit de positif et rayonner positif

Il faut sélectionner les informations et les médias dont on nourrit son esprit.

Les journaux télévisés, en radio ou papier, les réseaux sociaux, et les divertissements (cinéma, TV, livres, jeux-vidéos, etc.), quel que soit le public à qui ils sont destinés, sont donc à proscrire.

L'information, les divertissements, l'éducation et l'instruction doivent favoriser l’évolution, le bonheur, l’entraide, la cohésion, l’harmonie, l’amour. Ainsi, nous pourrons rayonner de choses positives, de solutions à mettre en œuvre, etc.

La justice c'est la bienveillance et la compréhension

Dès la petite enfance, à travers les dessins animés, on apprend à régler les problèmes par la violence plutôt que par la bienveillance et la compréhension… On apprend aussi, à la fin de l'épisode ou du film, à prendre plaisir à la souffrance du « méchant » qui l'a bien mérité (tout en répétant le discours "la vengeance, c'est pas bien")… C'est absurde puisque le « méchant », ça peut être n'importe lequel d'entre-nous en situation de déséquilibre. Au final, les causes qui ont abouti à la survenance du problème persistent et de nouveaux « méchants » à qui il faut faire la guerre apparaissent sans cesse.

  • ➤ En se rappelant que le « méchant », ça peut être n'importe lequel d'entre-nous, on est dès lors disposé à faire preuve de bienveillance !!
  • ➤ La bienveillance, la compréhension et la compassion sont les seuls moyens de régler un problème à la source.

La femme, au cœur de la vie, de la communauté, des sociétés

En toute logique puisque tout être humain naît d’une femme.

La langue

Il faut prévoir la création de plusieurs nouvelles langues à vocation semi-universelle*, tout comme l’espéranto, mais sans accents et à l’image d’une culture sensée (où la femme et l’évolution vers plus de bonheur sont au centre de la vie).

* Il y a trop de différences entre les langues et alphabets asiatiques, arabes et latins.

L'alimentation

Nul besoin de faire d'études pour savoir ce que nous devrions manger. Il suffit de se balader nu en pleine nature pour voir ce qui est à notre portée, sans griffes, avec une vitesse de pointe autour de 20km/h… Tout le reste n'est que culture, tradition ou commerce.

Aspects pratiques fondamentaux

Le mode de vie : décroissance et autosuffisance

  • ➤ Il n'y a pas plus rentable que l'exploitation, le vol et le pillage…

Dès lors, il n'y aura jamais de consommation éthique (harmonie, respect, partage) dans le capitalisme (compétition, appropriation).

Chacun de nos actes de consommation (biens et services) contribue à continuer à exploiter des populations « à l’autre bout du monde » ; sans parler de toutes les violences autour : dictatures, guerres, exactions, etc. Le rapport de force s'exerçant en pays dits « développés » n'est pas non plus synonyme de relation fructueuse…

Par ailleurs, que ce soit en pays dits « développés » ou en pays dits « en développement », c'est Mère Nature qui paie la facture… Mais toute "bonne chose" a une fin. Rappelons-nous que La Vie et nos vies sont subordonnées à l'environnement.

  • ➤ Il y a urgence à adopter un mode vie et un système en harmonie avec notre nature et la nature, un mode de vie axé vers l'autonomie et l'autosuffisance, ce pour préserver notre environnement et garantir notre liberté.
  • ➤ Diverses associations travaillent déjà autour de cette dynamique qui, en termes de solution et de mode de vie alternatif, fait consensus. Notamment “Le mouvement Colibris” de Pierre Rabhi ; avec en plus une touche de culture…

Le système: démocratie directe, partage et coopération

L'avènement des « démocraties » fut une évolution majeure pour l'humanité, néanmoins il faut se rappeler qu'il s'agit de démocraties représentatives ; le peuple n'a pas réellement le pouvoir. L'élection consiste justement à déléguer tout pouvoir à des représentants (élus) qu'on ne peut contraindre par la suite que par la force : grèves, manifestations, pétitions, rebellions, révolutions, etc.

  • ➤ La « démocratie » n'est en réalité qu'une oligarchie ploutocratique. Le peuple n'a de pouvoir que celui de se « choisir » des gouvernants, des maîtres…

« Car enfin le trait le plus visible dans l'homme juste est de ne point vouloir du tout gouverner les autres, et de se gouverner seulement lui-même. Cela décide tout. Autant dire que les pires gouverneront. »
(Émile-Auguste Chartier dit "Alain")

  • ➤ La (véritable) démocratie, c'est l'exercice du contrôle des gouvernés sur les gouvernants, non pas une fois tous les cinq ans, ni tous les ans (ou autre), mais en permanence (et sans pression).
    (Émile-Auguste Chartier dit "Alain")
  • ➤ Aucune sorte de pouvoir délégué ne peut rien changer aux conditions de sa délégation.

    (Sieyes) - Seuls les élus peuvent écrire et modifier la Constitution. Or, c'est précisement la Constitution qui décrit les conditions de la délégation du pouvoir, du peuple aux élus…


  • ➤ Diverses associations et groupements travaillent déjà autour de cette question ; diverses solutions sont à l'étude, à commencer par le RIC et la rédaction d'une Constituion citoyenne. Au-delà de ça, il s'agit au final d'avoir des élus par tirage au sort et sous contrôle. Voir les travaux d'Etienne Chouard.

Il est absurde et toxique de voir certaines personnes accumuler vainement quand d'autres n'ont pas le minimum pour fonctionner ou vivre.

  • ➤ Il faudra aussi penser à placer (le respect, la liberté et) le partage véritablement au centre du système.
  • ➤ L'instauration du revenu de base est une première étape.

Nous ne sommes plus en état de survie…

  • ➤ Il est donc temps de mettre fin à la compétition omniprésente depuis la petite enfance pour laisser place à la coopération.

L'amour, la sexualité, l'amitié, la famille

L'amour, la sexualité et la famille sont des sujets essentiels car ils concernent les besoins primaires du bonheur (la liberté, la sexualité, l'amour, le plaisir).

Le sujet étant relativement vaste, il convient de le développer dans un chapitre dédié (chapitre suivant).

Pour changer quelque chose, construit un nouveau modèle qui rend le modèle en place obsolète!

Buckminster Fuller



Chapitre 5 - L’amour, le plaisir - l’amitié, la sexualité, la famille, la communauté

Préambule

Tout comme il ne peut y avoir de consommation éthique dans le capitalisme, il ne peut y avoir de relation harmonieuse (respect, liberté, amour) dans le patriarcat (violence, sexisme, exploitation).

Le "patriarcapitalisme" n'est pas un mot-valise ; patriarcat et capitalisme sont les deux branches d'une unique unité : il s'agit d'un système pour régir la vie, les relations aux choses matérielles d'une part (les autres animaux -sauf de compagnie- sont considérés comme tels) et d'autre part les relations aux autres êtres-humains. Ce dernier point est l'objet du chapitre qui suit.

Introduction

En fonction des règles associées, des usages, de la culture, une relation peut être respectueuse et profitable… Ou pas ! Et ce indépendamment de la nature de la personne - ou même de l'objet ou de la chose - dans un premier temps. Ces règles et usages sont donc déterminants pour « tirer profit » * d'une quelconque relation ; un peu, beaucoup… Ou pas du tout ! Au final, peu importe la nature de la personne, pour peu que la relation, elle, soit adéquate !

* : Être heureux.

S'il est des relations qui s'établissent de façon satisfaisante tout naturellement (comme l'amitié), il en est tout autrement en matière d'amour et de sexualité. La culture y apporte depuis fort longtemps une attention toute particulière. Et c'est normal car il fût un temps où la survie en dépendait (via la reproduction - la force du nombre). Cela s'est traduit au fil du temps par des règles, des rites, des traditions, des définitions et des conceptions bien ancrés… Et même une institution: le patriarcat. Il s'ensuit que la perception et l'image que nous avons des relations amoureuses et de la sexualité sont totalement conditionnés par notre culture (patriarcale). Et, comme vu précédemment, ce sont là les bases de la société. La nature des relations hommes - femmes va conditionner la nature des relations avec l'extérieur ; les parents apprennent aux enfants comment interagir avec tout: soi-même, autrui, l'extérieur, la nature… Or ces relations, telles que définies par le patriarcat, souffrent de nombreux, profonds et graves défauts… D'où les maladies, incurables dans un tel contexte, associées:

  • Frustrations, sursexualisation, objétisation, obsessions et harcèlement
  • Viols, exploitation et esclavage, prostitution et pornographie

Le patriarcat sabote donc véritablement l'amour, les relations amoureuses, la sexualité ainsi que les foyers et les familles. Nous avons donc toutes les raisons de remettre profondément en question notre modèle de relation hommes - femmes et par extension notre société toute entière… Sans quoi nous maintiendrons les maux actuels, associés aux défaillances du modèle en place.

Enjeux et objectifs

Ce sont les adultes qui créent le présent et qui conditionnent le futur. Par conséquent il faut d'abord avoir des adultes heureux et épanouis pour avoir des enfants heureux et épanouis et ainsi créer un bonheur durable.

  • ➤ L'idée c'est donc de définir des relations amoureuses et sexuelles saines, profitables et faciles à mettre en œuvre afin de pouvoir les favoriser dans la culture et la vie quotidienne.

    En définissant des relations amoureuses et sexuelles faciles, saines et profitables, on pourra -enfin- les encourager sans retenue, au même titre que l'on encourage l'amitié, les jeux ou le sport par exemple, sans retenue.

  • ➤ L'idée, c'est aussi de définir un système familial stable et bénéfique pour toute la communauté.

Nous avons, tous autant que nous sommes, la capacité à faire le bonheur d'autrui ; on peut donc s'attendre à ce qu'autrui fasse aussi notre propre bonheur (discussions, sports, sensualité, sexualité, amour, réflexions, jeux, etc.) ! Alors… Construisons de judicieuses relations !!

Pendant que les scientifiques "normaux" jouent et remuent leur caca, d'autres comme Wilhelm Reich (médecin psychiatre, psychanalyste), Bronislav Malinovski (anthropologue) et Agnès Echène (chercheuse en Anthropologie culturelle) ont eu la chance et l’opportunité de remettre en question les relations hommes-femmes et la famille "normale" (patriarcale) dénommée "famille nucléaire". A très juste titre puisque ce sont les familles qui constituent la société et qui en produisent les individus; pour constituer une bonne société il faut de bonnes familles qui par nature produiront de bons individus et par voie de conséquence une bonne société. Leurs travaux mettent en lumière l'ambiance particulièrement paisible, détendue et joyeuse des sociétés matrilinéaires (à filiation par la mère; le concept de père n'existe pas *); sociétés qui se caractérisent par la liberté amoureuse et sexuelle.

* Voir "Préalables supplémentaires", plus bas.

Au-delà de ces considérations scientifiques, l'exemple le plus frappant et incontestable est celui des chimpanzés et des bonobos (~98,7% de gènes communs avec l'être humain). Chez les chimpanzés, on observe des "sociétés" similaires à celles des humains: des mâles qui dominent (à défaut d'être des mâles dominants), une violence qui surprend même les scientifiques… De l'autre côté (du fleuve), chez les bonobos, "la filiation est "matrilinéaire" (les femelles sont centrales, le rang social des mâles est déterminé par leur mère), "l'amour" et la sexualité sont "libres" (les bonobos sont d'ailleurs la seule espèce à "faire l'amour" face à face). Si la violence existe comme pour tous les animaux (mode "survie" oblige), les bonobos se distinguent malgré tout ici aussi par des "sociétés" particulièrement paisibles, détendues et joyeuses…!

Cette comparaison permet, si besoin, de voir le lien direct entre d'un côté la qualité de vie et de l'autre l'expression et la satisfaction des pulsions vitales à travers un système socio-culturel adéquat…

Préalables supplémentaires

Le père et la famille nucléaire, des concepts naturels ou culturels?

Pour rappel, la famille « nucléaire » est la famille la plus courante constitué d'un couple de parents et de leurs enfants.

Supposons un groupe d'individus aculturés, c'est-à-dire qui n'ont quasiment aucune science, aucune règle ou tradition culturelle, en particulier en ce qui concerne les mœurs. Dès l'adolescence, les jeunes multiplieraient les expériences sexuelles, jusqu'à ce que les jeunes filles ou jeunes femmes soient enceintes. Qui est le père?

Aussi, si le bonheur de l'amour et du plaisir aboutissent naturellement à l'attachement et à la relation durable, le déplaisir et l'antagonisme aboutissent automatiquement à la prise de distance. Tout aussi naturellement, la mère et leur fratrie (frères et sœurs de la mère, enfants) constitueraient des familles beaucoup plus homogènes et pérennes que n'importe quel autre regroupement d'individus…

  • ➤ Naturellement, l'homme n'a pas de descendance (on dira si l'on veut faire preuve de précision que sa descendance est indéterminée). Seules la culture (du couple fidèle) et la science permettent l'existence et la désignation d'un père ou d'un géniteur.

  • Le père, le couple et la famille nucléaire sont des concepts culturels dont le sens et la légitimité peuvent et doivent être questionnés !

Le couple et le mariage peuvent-ils être les ingrédients d'une société heureuse ?

Le couple et le mariage sont intrinsèquement liés, le second n'étant que l'officialisation et l'institutionnalisation du premier.

A la base, le mariage est le commerce et la prostitution forcée des femmes *.

* : Voir ici ou ou n'importe quel autre encyclopédie ou sociologue…

Au-delà du commerce d'êtres-humains, à l'origine, le couple et le mariage répondaient aussi aux objectifs suivants:

  • Donner une descendance (une filiation, une lignée) aux hommes afin de stabiliser la troupe, le groupe, le clan, le royaume, l'empire ; survivre, accumuler et transmettre le patrimoine et les ressources.
  • Créer des alliances entre grandes familles pour étendre leur influence et leur pouvoir, sécuriser leur patrimoine existant et, potentiellement, en accumuler plus.

C'est pourquoi, à la base, il était important que les "femmes" soient très jeunes, prépubères et vierges (pour s'assurer que l'homme est bien le père) ; c'est pourquoi la fidélité de l'homme a toujours été secondaire quand elle n'était pas carrément ignorée, c'est pourquoi les mariages étaient arrangés.

C'est aussi pourquoi en France par exemple, jusqu'à 2005, l'âge minimum du mariage était de 15 ans pour les femmes contre 18 pour les hommes… Ou que les adolescentes prépubères (vierges) sont l'objet de fantasmes malsains ; dans l'imaginaire et dans certains domaines de la pornographie, légale ou illégale… En mémoire des jeunes vierges nubiles à marier d'autrefois ! C'est rigolo comme "nubile" rime dans l'imaginaire avec préadolescente

Nous voyons donc qu'à l'origine, le couple et le mariage n'ont rien à voir avec l'amour. Le fait que ces relations et contrats soient aujourd'hui établis « par amour », ne change rien à leur nature, à leurs origines et à leurs conséquences gravissimes dans la société.

  • ➤ Le couple et le mariage sont liés à la base à la survie, ils sont donc motivés intrinsèquement par l'égoïsme et la violence… Qui finissent quasi systématiquement par éclore au sein de la relation… Et de la société. Il est absurde de vouloir créer une société globalement bonne sur la base de concepts qui n'ont pas été créés pour.

  • ➤ Notre survie n'étant plus en jeu, il convient dorénavant de vivre des relations réellement basées sur l'amour et la bienveillance.

Pourquoi la liberté amoureuse et sexuelle ainsi que la filiation par la mère sont-elles gage de société heureuse?

La liberté amoureuse et sexuelle rime avec la satisfaction des pulsions vitales; elle implique pour exister de façon globale et durable le respect et l'harmonie (pour rappel, pas de respect = pas de liberté).

Quand le couple et la fidélité riment avec possession (de la femme), jalousie (des deux) et castration (de l'homme - facultative).

La filiation par la mère est claire, simple, naturelle et incontestable. A l'inverse, la filiation par le père est péniblement établie par l'excision, la virginité, le mariage, la répression sexuelle et la « fidélité *»… Ou encore le test de paternité.

*: Le terme fidélité est édulcorant. Il s'agit d'engagement à l'exclusivité sexuelle et amoureuse… C'est tout de suite moins glam. C'est juste flippant à juste titre.

  • ➤ Il y a un gouffre entre d'un coté:

    • La souffrance liée à la répression amoureuse et sexuelle, l'inquiétude et l'angoisse liés à la filiation par le père (paternité qui doit être prouvée ou reconnue d'une façon ou d'une autre… Ou refusée !),

    et de l'autre,

    • La joie et la sérénité liées à la liberté amoureuse et sexuelle, et à la filiation authentique et totalement naturelle par la mère…

Les sexes et les genres

Le sexe, c'est le rôle dans la reproduction :

  • Femelle : la femme chez l'être l'humain qui produit des ovules.
  • Mâle : l'homme chez l'être l'humain qui produit des spermatozoïdes.

Le genre est une construction sociale issue du patriarcat, qui assigne arbitrairement des caractéristiques, des rôles, des positions sociales en fonction du sexe.
On parle aussi (improprement) de genre quand il est question de déterminer le sexe.

  • Seuls les objets qui s'utilisent avec les organes génitaux ou les seins peuvent être "genrés" (adaptés à tel ou tel sexe), le reste n'est que folklore.
  • L'éducation et l'instruction doivent être la même pour tous (hors spécialisation bien entendu); à défaut de correspondre à la nature de tous, les individus se comprendront mieux une fois en situation. Par exemple, des hommes qui savent tout sur l'allaitement comprennent mieux les femmes qui allaitent.

L'amour, le désir, l'amitié et l'amour filial réunis en un seul terme: « L'AMOUR » - définition et explications

Si nous savions ce qu'est réellement l'amour, alors nous l'aurions largement appliqué, dans un bonheur général et satisfaisant (sans heurts et malheurs).

Tous les êtres-vivants sociaux, des animaux aux êtres humains, tous savent ce qu'est l'amour ; l'amour c'est avant tout du bien-être, c'est se sentir bien avec quelqu'un (ou quelque chose).

Afin de rétablir le sens de l'amour, il faut donc en revoir la définition.

L'amour peut judicieusement être défini comme suit :

  • Un sentiment de bonheur et de bien-être grâce ou via la relation,
  • Un désir plus ou moins important d'intimité (proximité, union sexuelle...),
  • Un désir de bienveillance (induit par la nature qui aime l'équilibre).

  • ➤ L'amour, en tant que sentiment, est libre par nature. Les relations qui en découlent doivent donc en toute logique l'être aussi. D'autant plus que la liberté, est une composante essentielle du bonheur…

  • Dans toute relation, nous devons donc à tout moment être libres de:

    • Nous rapprocher de ceux qui nous font évoluer.
    • Nous éloigner de ceux qui nous font régresser (rompre ou prendre ses distances).

    Comme en amitié. C'est la base du respect de soi-même.

Remarques :

  • Il n'y a pas d'intérêt à distinguer amour et amitié, il y a simplement différents niveaux d'intimité (physique, sexuel, psychique, quotidien, etc.) :
    • Le niveau d'intimité est naturellement défini par divers paramètres tels que le ressenti ou la filiation (on peut y rajouter une couche de culture);
    • Plus le niveau d'intimité est élevé, plus le bonheur est intense;
  • Les relations doivent être transparentes et prévenantes (bienveillance émotionnelle);
  • Sentiments et orientations (mode de vie, foyer) sont deux choses différentes qui doivent rester indépendantes: il n'est donc pas nécessaire de lier vie amoureuse et foyer, bien au contraire!

Les relations dites « amoureuses » sont donc renommées « relations intimes ».

La notion de liberté, ainsi rétablie dans celle de l'amour, implique de revoir le format type des relations intimes, de la famille et du foyer; c'est l'objet de la suite.

Le « libramour LIPHNIFF », format « type » de relations intimes

Plutôt que d'inventer un mot ou d'adhérer à un autre et d'en subir les dérives et variations plus ou moins positives, il est préférable d'utiliser une expression claire et précise ; même si celle-ci peut paraître déconcertante de prime abord.

Définition

Le « libramour LIPHNIFF » est une relation simple et naturelle centrée non pas sur le nombre de partenaires, les rapports et projets associés, mais simplement sur le ressenti et le bonheur, sur l'amour tel que défini plus haut.

En gros, le « libramour LIPHNIFF » se vit selon les mêmes règles que l'amitié, mais de façon tout à fait libre au niveau de l'intimité et de la sexualité : il n'y a pas de barrières.

Amour ayant pour finalité le bonheur

L'amour, c'est fréquenter quelqu'un pour vivre du bonheur. Ça semble être une évidence mais en pratique dans la culture courante ce n'est pas le cas.

L'amour ne consiste pas à consacrer sa vie à autrui. D'autant plus qu'autrui n'en vaut probablement pas la peine… Autrui a sa propre vie qui passe avant vous. Vous le découvrirez tôt ou tard. Et oui !
Il ne s'agit pas non plus de rendre son bonheur dépendant de quiconque… Nous sommes les seuls et exclusifs garants de notre propre bonheur.

Amour intime Libre, Idéalement Pluriel

Chacun est unique. Chacun est une richesse que nous pouvons faire le choix d'apprécier ou pas… Dès lors, il est judicieux d'avoir des relations riches et diverses, ouvertes à un large panel de personnes, en tirant parti des défauts et qualités de chacun. La nature, la vie et la culture ne s’épanouissent que dans la diversité. Il en est de même pour l'amour et la sexualité…

Ainsi, les bonnes choses, appréciées de "tous", ont vocation à être consommées ou "utilisées" par tous. De même, les belles et bonnes personnes, appréciées de tous, ont "vocation" à être en relation (amoureuse et sexuelle, intellectuelle ou autre) avec "tous" (beaucoup de monde). C'est là la nature des choses. Ceci-dit, tout un chacun demeure libre de renoncer à sa "vocation" et d'avoir le nombre de relation qui lui convient, ou de ne pas pas avoir de relation tout court.


Si les femmes étaient des fleurs et les hommes des abeilles, alors les plus belles fleurs seraient tout naturellement butinées par toutes les abeilles. Et le doux pollen des plus belles fleurs encenserait le miel de toutes les ruches…


Le libramour LIPHNIFF, c'est donc écouter son cœur, c'est aimer tous ceux que notre cœur nous dit d'aimer, quand notre cœur nous le dit, en toute transparence. C'est aussi en principe dire oui à tout amour qui se présente, tout comme on dit oui à toute nouvelle fructueuse amitié (bien etentendu, "oui" (ou non) si on a le temps, en fonction de ses responsabilités, de sa santé, etc.). C'est donc plus d'amour pour tout le monde !

Les relations sont naturellement appelées à durer mais leur longévité n'est pas le but, le but c'est le bonheur !

Le libramour LIPHNIFF, c'est aussi, comme évoqué plus haut, rester seul si c'est ce dont a besoin. Néanmoins, le "célibat", tout comme le jeûne, est à priori le signe d'un mal-être vis-à-vis de soi-même ou vis-à-vis des autres…

Amour intime de hiérarchie naturelle

Il n'y a pas de relation principale (couple) autour de laquelle gravite des relations satellites (extraconjugales). Il y a simplement des relations plus ou moins épanouissantes et donc plus ou moins privilégiées, comme cela se passe en amitié. La concurrence entre les relations n'existe pas et n'a pas lieu d'être.

Amour intime indépendant du foyer

Le libramour LIPHNIFF se conjugue et ne se conjugue qu'au présent ; ceci le libère du poids des projets, des ambitions, de la réussite, du contexte et de tout autre facteur extérieur qui viendrait parasiter le bien-être avec la personne aimée.

Les relations sont donc sans engagements et sans conditions vis-à-vis de soi-même ou autrui.

Pour ce qui est de la famille et des enfants, voir " La famille « MAM » " plus bas.

Amour intime facile

Le libramour LIPHNIFF est une relation facile, spontanée et dénuée de codes, tabous et protocoles : on se dit et on accepte les choses (ces choses que l'on ressent) naturellement, avec franchise et bienveillance. Ce d'autant plus que l'amour, comme le bonheur, est contagieux : être aimé incite à aimer en retour ! Ainsi, l'amour n'a plus, en quelque sorte, à être réciproque ; la réciprocité est favorisée et obtenue (ou pas) par la bienveillance et la nature elle-même, qui aime l'équilibre (équilibre qui n'a pas forcément vocation à être parfait).


Tu m'aimes, tu me veux heureux, tu me rends heureux : je t'aime !


Forts du respect mutuel, n'importe qui peut être un ami, mais aussi, un amant ou un amoureux.

Conclusion / Restriction(s)

  • Le libramour LHPPNIFF c'est tout simplement la réintroduction de la liber et de la responsabilité dans les "relations amoureuses"…

  • ➤ En plus des limites légales locales applicables, étant donné le contexte patriarcal (prédation et exploitation), il convient de séparer ceux qui apprennent la vie de ceux qui la vivent, ceux qui sont matures globalement de ceux qui ne le sont pas; soit dans le monde occidental les « mineurs » de moins de 20 ans et les adultes de 20 ans ou plus.

La sexualité

Ode à la sexualité

La relation sexuelle est un état aigu de bonheur.
Du plaisir on ne peut plus intense, un infini amour pour l'autre avec qui l'on finit par se se confondre, l'un dans l'autre.

Préalable : La procréation et le rapport à la sexualité inégal entre hommes et femmes

La sexualité est indissociable de la procréation, en dépit de tous les artifices plus ou moins efficaces pour l'en dissocier.

Qui dit plus de pouvoir, dit plus de responsabilités. En cas de grossesse et en l'absence d'organisation sociale efficiente (patriarcat), l'homme pourra toujours se défiler lâchement et injustement. La femme, la mère, devra de son côté assumer dans tous les cas.

  • ➤ La procréation se faisant à deux, femmes et hommes sont tout autant responsables l'un et l'autre d'une grossesse et de tout ce que ça implique.
  • ➤ Dans la mesure où une sexualité mal gérée n'a pas les mêmes conséquences que l'on soit un homme ou une femme (grossesse), la femme se doit d'être plus prudente et attentive au sujet de la contraception (sans rien enlever à la responsabilité susmentionnée de l'homme).
  • ➤ Nous verrons plus bas que le système matrilinéaire permet de rééquilibrer un peu la balance.

Caractéristiques

Généralités

La sexualité:

  • Répond aux mêmes règles que le libramour LIPHNIFF, définies plus haut ;
  • Est merveilleuse ;
  • Est libre, que l'on soit une femme ou un homme. Tout est permis tant que c'est sensé ; en l'occurrence le nombre de partenaires (simultanés ou non), la fréquence des relations, l'orientation sexuelle ou encore les pratiques (respectant la dignité, l'intégrité et la santé) sont libres et positifs ;
    • Les pratiques de domination (dans ou en dehors de la sexualité - sado, uro etc.) relèvent généralement du symptôme ; dans des sociétés où la domination est niée, fantasmée et effective, elles ne sont donc pas acceptables.
    • La tape sur les fesse ou ailleurs, pensée comme est une forme de contact est acceptable. La tape, pensée comme une fessée, ou la claque au visage ne le sont pas.
    • L'éjaculation faciale rappelle le crachat au visage. Nul doute que cette pratique a été popularisée (par la pornographie) en faisant ce parallèle… Ailleurs, pensée comme une fantaisie, c'est acceptable.

De plus, la sexualité:

  • Préserve la santé et la nature (préservatif + retrait + cycle menstruel) ;
  • Se pratique idéalement en strict groupe fermé et sain (dépisté).

La nature facile de la sexualité

La relation sexuelle est naturellement une relation facile à mettre en œuvre: le désir amoureux et sexuel peut intervenir dès la première rencontre ou à première vue, via un « un langage de communication » universel, inné et désintéressé. Dès lors, dans un contexte respectueux (où on peut être libre) :

  • ➤ Le meilleur moment pour avoir une relation sexuelle, c'est quand on en ressent le désir, sans censure de la culture.
  • ➤ Le meilleur moment pour avoir une relation sexuelle c'est quand on se connaît peu ! En effet, la relation sexuelle créé un lien, même si elle n'engage à rien ; à nous de rendre ce lien bienveillant ! Par ailleurs, pour une rencontre due au hasard, la probabilité de divergence augmente en faisant connaissance ou en se rapprochant ; d'où l'intérêt de profiter des premiers moments !

Nous avons tout intérêt à promouvoir une sexualité facile et spontanée, sur le modèle du désir amoureux et sexuel, inné : pas ou peu de critères de sélection…

Une société épanouie sexuellement (grâce notamment à une sexualité facile à mettre en œuvre) n'a plus en principe de désordres liés à la sexualité.

A l'inverse, une société qui maintient ses carences en termes de sexualité maintient les maladies qui y sont associées. La sexualité est rendue difficile à mettre en œuvre à cause de concepts qui compliquent les choses: « l'amour » exclusif et la « fidélité » rendent les gens indisponibles et frustrés, les tabous limitent les pratiques, les phobies condamnent, la culture dénature, la surabondance de critères de sélection exclue, etc. Toutes ces difficultés engendrent des violences sexuelles graves.

Restrictions liées au contexte

Tout comme pour les relations intimes vues plus haut et pour les même raisons, il convient dans l'exercice de la sexualité de séparer adultes (plus de vingt ans) et enfants (moins de vingt ans).

Le patriarcat qui nous anime, de par sa structure familiale et sociale déficiente, a fait de la prise en charge d'un enfant un défi qui s'apparente à une épreuve (d'où une société déficiente elle aussi). D'autre part, il faut se protéger des différentes maladies sexuellement transmissibles. Dans le cadre d'une sexualité sensée telle que décrite plus haut, il faut s'assurer de maîtriser parfaitement les systèmes respectueux de gestion de la procréation et de protection des MST (limités aux méthodes en harmonie avec la nature - préservatifs, retrait, observation du cycle menstruel, méthodes de contraception masculines thermiques).

Les personnes ne pouvant pas assumer la prise en charge d'un enfant devraient s'abstenir d'avoir des relations sexuelles…

La pudeur dans l'exercice de la sexualité

  • Tant que les mineurs ne sont pas en mesure de gérer correctement tous les aspects de la sexualité (la procréation et la prise en charge d'un bébé en particulier),
  • Tant que les adultes constitueront un danger pour les enfants et adolescents…

… Il convient de ne pas les inciter à s'essayer, en pratiquant la sexualité hors de leur vue. Par ailleurs la loi va dans ce sens, ce qui est une très bonne chose pour le coup.

En revanche, il n'y aucune raison de se cacher ou d'avoir honte entre adultes équilibrés (dans un contexte "sex-positive").

L'éducation sexuelle

À l'approche de la puberté, les enfants devraient pouvoir disposer de médias éducatifs sans censure pour savoir ce qu'est la sexualité. Ils devraient aussi savoir et si possible expérimenter ce que ça implique (gestion des MST, de la procréation, prise en charge d'un nouveau-né, risques liés aux préservatifs, abus…). Un enfant sensé et informé sait et comprend qu'il n'y a aucun intérêt à se presser quand il s'agit de sexe.

Sans quoi, d'autres personnes s'en chargeront dans leurs propres intérêts : l'industrie de la pornographie notamment…

La séduction

La séduction est une pratique jouant sur notre nature primitive (étape « survie » de la vie). La femme y est par ailleurs infériorisée et objétisée.

Cette pratique est notamment basée sur la suggestion et le non-dit:

  • Vêtements « sexy », excitants (semi-transparents, moulants, échancrés…) qui, en étant la norme, construisent au passage la norme de la femme excitée et désirable en permanence, objet sexuel donc…

    PS : La tenue (d'une femme) n'est pas le facteur déterminant qui pourrait expliquer ou justifer viols et agressions sexuelles. Ces violences (généralement commises par des hommes sur les femmes) existent depuis des millénaires ; les femmes étaient autrefois couvertes de la tête au pieds. Par ailleurs, la responsabilité d'un acte incombe d'abord à son auteur, puis à la société.

  • Système d'enchères qui font de la femme une récompense, un prix, un dû… Et qui contribue au flou sur le consentement !
  • Galanterie, petites attentions et surtout hypocrisie sur les motivations réelles (affection, estime et "famille" pour la femme, relation sexuelle pour l'homme)…

Tout cela entraine une foultitude d'incompréhensions et de heurts.

  • ➤ La séduction est une pratique à éviter, sauf si on est disposé à avoir une relation intime rapidement. Elle doit être exercée dans un cadre exceptionnel et limité (espace et temps), et de la même "manière" que l'on soit un homme ou une femme.

  • ➤ Le cadre dédié à la séduction et les vêtements sexy peuvent remplacer avantageusement les sites de rencontre.

  • ➤ En règle générale, la séduction n'a pas lieu d'être puisque les relations intimes ont précédemment été définies pour être saines, épanouissantes et faciles à mettre en œuvre.

La famille « MAM »: matrilinéaire, avunculaire et matrilocale

Enjeux et objectifs

Ce sont les familles qui constituent la société et qui en produisent les individus: pour constituer une bonne société il faut de bonnes familles qui par nature produiront de bons individus et par voie de conséquence une bonne société.

Le « libramour » nécessite de revoir le format type de la famille. Et nous verrons qu'il n'y a là que des avantages!

Définition et fonctionnement

Famille matrilinéaire

Seules les femmes ont des enfants (la logique la plus élémentaire). La filiation par la mère est claire, simple, naturelle et incontestable.

Famille avunculaire et plus encore!

La responsabilité des naissances est portée par la mère et toute sa lignée ascendante et descendante : grand-mère et ses frères et sœurs, mère et ses frères et sœurs, enfants, etc. Les enfants sont donc assumés et élevés par toute la famille. Les cousins sont comme des frères, les oncles et tantes maternels sont comme des pères et des mères, etc.

Famille matrilocale

On demeure avec sa mère toute sa vie, avec ses frères et sœurs, neveux et nièces et ainsi de suite de génération en génération.

Ce type de famille va de pair avec le libramour libre.

Avantages

  • La vie intime s'exerce en dehors de celle du foyer. Les deux sont dès lors beaucoup plus stables et apaisées (et la société aussi du coup).
  • La famille MAM permet d'équilibrer quelque peu le rapport à la sexualité (voir Chap 5, La sexualité) : les femmes sont assurées d'être entourées et accompagnées lors des grossesses. Plus encore, les enfants sont assurés d'avoir une famille stable et complète.
  • La famille « MAM » est inaliénable et incontestable.
  • C'est une grande famille multigénérationnelle où tout le monde se côtoie.

    Le huis-clos de la famille normale, la famille nucléaire, est la porte ouverte à toutes les violences… Et cela se confirme dans les statistiques (violence conjugale: 1 décès tous les 3 jours en France! - voire ailleurs donc; inceste, etc.).

  • Les parents (mère, grand-mère maternelle, oncles et tantes maternels, cousins, etc.) s'occupent des enfants qui arrivent et vice-versa.
  • Le savoir se transmet mieux aux enfants via les grands-parents. Ces derniers ont un véritable sens à leur vie ainsi qu'un véritable rôle dans la communauté.

    Dans la société actuelle les anciens sont généralement abandonnés et isolés de gré ou de force -centre médical, maison de retraite, résidence "senior" voire maison familiale vide…

  • Le système de pensée et le mode de vie évolue rapidement et facilement : les enfants disposent des bases des grands-parents et des évolutions des parents.

    C'est généralement l'inverse dans la société actuelle; le couple étant intrinsèquement hétérogène – cycles divisions recompositions hétérogènes permanents: les enfants quittent leur famille respective pour en constituer une autre avec un "étranger".

  • L'effet Westermarck (évitement des relations intimes et sexuelles au sein de la même famille) s'applique avec beaucoup plus d'efficacité, y compris entre cousins.
  • Il n'y a pas de place pour le non-sens dans la famille dans la mesure où l'on y passe toute sa vie.
  • La maternité et les relations amoureuses ne sont pas des impératifs pour les femmes et aucune n’est dévalorisée si elle ne souhaite pas être mère. Les femmes sont donc plus libres. Plus encore, les femmes non mères sont appréciées pour leur potentielle disponibilité.

    Il n'y a pas non plus de familles de "mauvaise qualité" par dépit pour éviter la solitude du célibat ou la pauvreté…

  • Il n'y a pratiquement (voire totalement) plus de solitude car on a automatiquement et définitivement une famille et des proches :)

    Faut-il rappeler que dans la société actuelle les célibataires sont potentiellement solitaires de fait et que de nombreux grands-parents et arrières-grands-parents finissent leur vie dans une indifférence plus ou moins totale?

  • Si personne n'est indispensable, chacun est un plus qu'il est judicieux de préserver

    Dans la famille nucléaire, le défaut d'un des parents casse et divise la famille.

La communauté et le foyer

Forme

La communauté peut être basée sur une famille matrilinéaire comme définie plus haut ou sur un groupe de personnes réunies pour un projet de vie sensé ; sur le modèle d'une association.

Elle ne peut en revanche être basée sur la relation entre les individus : sentiments et orientations (mode de vie, foyer) sont deux choses différentes qui doivent rester indépendantes.

L'intérêt de la communauté passe avant celui des individus (l'inverse est courant dans la société actuelle).

Incompréhensions et heurts: Recréer le lien de bienveillance

Comme vu précédemment, si une personne ne contribue pas à son propre bonheur ou celui des autres, c'est qu'elle ne peut pas exprimer et satisfaire ses pulsions vitales, c'est qu'elle a une carence parmi les éléments du bonheur précités. Par ailleurs, la violence est généralement la conséquence d'une souffrance personnelle intolérable chez la personne qui l'exerce.
Il faut donc dans ces situations redoubler d'amour ou à défaut et pour se préserver, s'en éloigner.

  • ➤ En cas de heurt, il est généralement salvateur de demander à la source avec calme et bienveillance « Pourquoi ? ». Puis, si la tension diminue, il devient possible de s'expliquer.
  • ➤ Pour avoir une discussion sensée, il faut pouvoir mettre en sourdine ses émotions.

  • ➤ S'il n'y a pas moyen d'avoir une discussion sensée et équilibrée, il faut:
    • Se défendre s'il n'y a pas d'autre solution ou s'il y a risque de dommage physique ou matériel,
    • Demander de l'aide pour faire basculer le rapport de force.

    Mais il est préférable:

    • D'informer la personne du mal et de la tristesse que l'on ressent,
    • De se protéger en prenant ses distances.

Chapitre 6 - La nudité (et la sexualité)

Avant-propos

La nudité et la sexualité ne sont pas logiquement liés. Cependant, c'est le même traitement qui leur est réservé. Par conséquent, tout ce qui suit s'applique donc a priori aussi bien à la nudité qu'à la sexualité.

Le ton est particulièrement sombre au départ car il est nécessaire de mettre en lumière un certain nombre de fondements culturels à déconstruire d'urgence…

Introduction

La nudité peut sembler être un sujet farfelu, superflu et dérisoire ; son importance est pourtant à la hauteur des réactions qu'elle provoque chez chacun d'entre nous…

    >> Comment réagissez-vous face à la nudité ; dans les médias, en réalité, autour de vous, dans l'espace public ?

Ce n'est pas un hasard s'il existe partout et en tous lieux des lois ou des conventions sociales fortes pour "l'encadrer"… Non pas parce qu'elle serait dangereuse… Mais parce que le rapport à la nudité et au corps est un pilier essentiel de la culture (culture qui nous lie les uns aux autres).

Alors, sujet farfelu ?

En matière de nudité, il est d'usage que la liberté des uns s'arrête là où commence l'intolérance des autres*… On parle de "respect" mais les rôles sont en réalité inversés… La nudité des uns n'a aucune incidence sur la vie des autres… La honte et le caractère offensant de la nudité sont fabriqués de toutes pièces et induits par l'éducation et la culture 💁🏿‍♂️

* : https://twitter.com/VivonsNus/status/1018071720408895488

Se puisse-t-il qu'être profondément outré ou agréssé par la vue de l'anatomie humaine soit normal, sain et judicieux ? Alors même que nous sommes des êtres humains ?

Difficile de trouver des illustrations de différentes couleurs de peau sur Wikimedia Commons ¯\_(ツ)_/¯

Et pourquoi diantre sommes-nous d'ailleurs si scandalisés par notre propre anatomie (et par notre propre sexualité) ? (Afficher / Masquer - Images - Sexes)


Enjeux

  • L'être humain est naturellement nu, c'est sa nature propre. Quel rapport avons-nous avec notre nature propre ? Est-ce important de nous aimer nous-mêmes tels que nous sommes ?
  • Puisque le bonheur consiste notamment en des relations fructueuses avec nous-mêmes et l'extérieur, peut-on réellement être en harmonie avec nous-mêmes et l'extérieur, les autres et la nature, sans être en harmonie avec notre propre nature ?
  • En dépit de notre rapport avec notre nature propre… Peut-on se montrer tel qu'on est vraiment sans être nu…? (Dixit Camille LAURENS)

  • C'est la culture qui habille. Une culture, peut-elle s'appliquer de force à tous ?
  • Plus généralement, quelles sont les conséquences de l'interdiction et du bannissement de la nudité ?

Déconstruire l'absurde

La gymnophobie (phobie de la nudité) s'apparente au racisme et la ségrégation. Dans un système ségrégationniste anti-noirs tel que l'on vécu divers pays, les noirs ne sont pas perçus comme des êtres humains ; ils sont exclus et à défaut parqués dans des zones bien délimitées. Leur simple présence en dehors desdites zones constitue dès lors un outrage, puni par la loi. De même, la simple présence d'une personne nue en dehors d'un espace dédié (au naturisme) est perçue comme un grave outrage qui peut être puni par la loi… Y compris quand on est chez soi ! WTF ?!!

Oh mon dieu, un corps humain ! Mais protégez les enfants !!  😱

L'obligation faite depuis l'enfance d'être vêtu propage insidieusement les idées absurdes suivantes :

  • Ne pas se cacher ou ne pas se couvrir, c'est s'exhiber ;
  • La vue d'un corps nu est nuisible ;
  • Il est immoral d'être nu devant autrui s’il n’y a pas consenti ;
  • La nudité est réservée à l'intimité ;
  • La nudité est réservée à la sexualité ;
  • Un corps humain normal est un corps habillé…
  • https://twitter.com/VivonsNus/status/1185592276615086085

Ces idées sont, une fois adulte, communément admises sans passer par la case cerveau. Nous allons donc ci-après faire ce travail.

La nudité est-elle imposée ?

Qu'est-ce qui fait que la nudité des seins et des organes génitaux est perçue comme imposée et exhibée quand celle du nez, des bras et des mains ne l'est pas ?? Le néant.

  • ➤ Cette idée que la nudité est imposée est une vue de l'esprit.
  • La nudité des seins et des organes génitaux n'est pas plus imposée que celle des autres partie découvertes du corps.
  • ➤ De même, la vue d'un corps nu n'est pas plus imposée que celle d'un corps vêtu.

La nudité est-elle irrespectueuse ?

Comme vu plus haut, il convient de savoir faire la différence entre l'observance des règles quelconques dans un lieu délimité et le respect en règle générale, dans l'espace public ou chez soi.

  • Le corps humain n'est pas par nature un crime ou une offense. Libre à vous de considérer le vôtre comme tel si vous le souhaitez....... Mais en aucun votre conception ne doit s'appliquer aux autres. Chaque tête, chaque esprit : vos conceptions ne s'appliquent qu'à vous-mêmes.
  • ➤ La nudité devrait au contraire susciter le respect dans la mesure où l'on apparaît tel que l'on est, sans artifice ni apparat, sans protection.

La nudité est-elle intime ?

Le contact l'est plus ou moins, quelle que soit la partie du corps, couverte ou découverte.

Maintenant, dès que le besoin s'en fait sentir, libre à tout un chacun de définir ce qui est intime ou pas, sur son propre corps ! Mais en aucun cas sur le corps d'autrui… En effet, pour quelle raison ce choix concernant le corps de chacun appartiendrait-il à autrui ou à la société ?
S'il plaît à X ou Y de se dévêtir ou de se vêtir plus ou moins complètement, libre à lui ! Tant que chacun peut faire comme bon lui semble. Et c'est ça le respect et la liberté.

  • ➤ Le droit autour de la nudité est intimement lié au droit de disposer de son propre corps.
  • ➤ Le caractère intime de la vue d'une personne nue est aussi une vue de l'esprit…
  • ➤ Je n'ai pas honte, je n'ai pas à me cacher. Libre à ceux qui ont honte de le faire !
  • ➤ Les vrais pudiques n'ont que faire de l'apparence d'autrui. Ils ne se préoccupent que de leur propre personne. (https://twitter.com/VivonsNus/status/1153359779244445696)

La nudité est-elle sexuelle ?

La sexualité est une facette de la vie et du corps. Une facette importante, fondamentale. Il n'en demeure pas moins que ça reste une facette. Réduire le corps à quelque chose de sexuel, c'est réduire les personnes à des objets sexuels. C'est par conséquent dédouaner, justifier et donc maintenir les violences, en particulier les violences sexuelles. C'est ce qui se passe avec les femmes… Mais pas qu'elles.

  • ➤ Assimiler la nudité à la sexualité, c'est entretenir la culture du viol et perpétuer toutes les violences qui vont avec, dont bien évidemment les viols.
  • ➤ La nudité n'est pas sexuelle. L'exercice de la sexualité est un acte.
  • ➤ La nudité est un état. Notre état naturel.

La nudité est-elle honteuse ?

C'est effectivement le cas dans la Bible et les religions abrahamiques qui en découlent (trio de choc judaïsme, christianisme, islam) : le même terme hébreu "`Ervah" est utilisé à la fois pour désigner la nudité, la honte et le sexe féminin..............

C'est aussi tout naturellement le cas dans la culture européenne qui s'imposa avec la colonisation et l'esclavage dans presque tous les pays du monde. Par ailleurs, la nudité ou semi-nudité des peuples colonisés était aussi un argument pour les assimiler à des animaux, ces "sauvages" !

Avant l'avènement des religions abrahamiques, la nudité était courante sur tous les continents, particulièrement là où il faut chaud (tout naturellement, voir ici)

  • ➤ La honte associée à la nudité provient à la fois de la culture abrahamique et de la culture européenne coloniale. (Mais aussi du patriarcat plus globalement)
  • ➤ La nudité n'est pas honteuse. C'est notre état naturel.

Un corps humain normal est un corps humain nu !

Déconstruire l'abominable…

Rendre le corps humain néfaste dans l'espace public ne peut avoir que des conséquences néfastes… Dans l'espace public comme dans l'espace privé.

La nudité taboue rend le corps et la sexualité tabous… Et cela engendre les pires vices !

  • La grande majorité des jeunes (les garçons en particulier), cherchant à voir un corps humain et la sexualité en vrai, sans censure, n'auront d'autre choix que la pornographie. Pornographie qui sera par la suite le ciment de leurs futures relations amoureuses, de leur sexualité et de leur famille… Ciment au sein duquel le corps est nécessairement sexuel. Ciment au sein duquel les personnes (les femmes principalement) sont rabaissées au rang d'objets sexuels… Au rang d'êtres inférieurs vis-à-vis desquels tout est permis…
  • Le corps est fantasmé et bigrement sursexualisé. Les personnes aussi du coup… Et peu importe l'age ou le sexe ; fantasmer sur le corps, c'est fantasmer sur le corps de n'importe qui ! D'où le viol, la pédophilie et l'inceste, principalement axés sur les proches*, à portée de main… 😳

Et comme si cela ne suffisait pas, le patriarcat en remet un couche : le couple et les difficultés qui vont avec pour établir des relations sexuelles et amoureuses créent un vide qui, en plus de rendre la prostitution et la pornographie « utiles et nécessaires » *, engendre aussi un contexte favorable aux viols (la pornographie mettant en avant des scènes des viols, la boucle est bouclée)… Plus encore, l'habitude multi-millénaire de marier les jeunes filles vierges (et donc préadolescentes - pour être sûr de savoir qui est le père, patriarcat mon amour !) et la pédérastie génèrent et conditionnent forcément la pédophilie d'aujourd'hui !

C'est donc bien la pudibonderie ambiante et généralisée qui génère les maux qu'elle prétend combattre :

Ainsi, c'est la prohibition de la nudité dans l'espace public qui donne son sens et son intérêt au voyeurisme et à l'exhibitionnisme…     ╮(•◡•)╭
(Autrement, cela n'aurait aucun sens et aucun intérêt.)

Nous pourrions continuer ainsi indéfiniment à décrire les conséquences catastrophiques d'un rapport infructueux à la nudité… Les éléments ci-dessus sont à mon sens les plus graves.

Alors stop ou encore ?

Changer ?

Le rapport à la nudité est profondément ancré dans nos esprits. Le plus important, c'est que chacun soit libre d'évoluer (ou pas) comme bon lui semble.

  • ➤ Maintenir la conception normale autour de la nudité, c'est aussi et surtout maintenir les maux qui vont avec…

Il est donc temps de changer ; les enjeux sont considérables. Avoir des rapports harmonieux avec nous-mêmes et toutes nos facettes, c'est un grand pas en avant vers des rapports fructueux avec autrui et l'extérieur en général.

La Nature est bien faite, le sens l'emportera, avec ou sans nous.

Un rapport fructueux et légitime à la nudité

Créer un rapport fructueux et légitime à la nudité, c'est réapprendre à s'aimer soi-même et à aimer les autres.

  • ➤ Le corps est le support de la Vie. Respecter la Vie, c'est respecter le corps, quel que soit son état, quel que soit le contexte.

Etre en bonne harmonie avec le corps c'est donc poser les bases d'une bonne harmonie avec soi-même et autrui. Si le plaisir correspond au bonheur éphémère, l'harmonie est elle indissociable du bonheur durable.

Renouer avec la nudité, c'est se donner l'opportunité de trouver plus d'harmonie en retrouvant les « fonctionnalités » associées :

  • ➤ La nudité aide à se réapproprier son corps… Disposer de tout son corps librement et comme on l'entend, c'est un droit élémentaire, c'est un gage de bien-être et de bonne santé mentale !
  • ➤ La nudité encourage la réintégration dans le psychisme humain de son sexe comme un membre légitime du corps et de l'être. Le corps peut alors être réunifié dans son intégrité, dans ses sensations et dans ses fonctions (et donc aussi dans sa sexualité) ! Ici aussi, c'est un gage de bien-être et de bonne santé mentale. (source)
  • ➤ Voir des corps nus dans le quotidien, c'est voir des personnes. La nudité contribue ainsi à recréer le lien indissociable bien souvent oublié "corps = personne".
  • ➤ La nudité aide aussi à recréer le lien tout aussi indissociable et lui aussi oublié entre la nature et l'être humain. Sentir l'eau, le soleil et le vent sur tout le corps… C'est un lien de plaisir !
  • ➤ Se voir nu, tel que l'on est réellement, c'est un plus dans les relations. La nudité permet par ailleurs de reprendre conscience de la grande diversité physique qui existe chez l'être humain.

Sur le plan légal, la nudité est aujourd'hui dépénalisée dans plusieurs pays tels que l'Allemagne, l'Espagne, l'Angleterre, la Belgique, la Finlande…

En France, c'est toujours le flou artistique entre la loi et l'esprit de la loi… Le nouvel article 222-32, qui déjà ne fait pas de différence entre sexualité et exhibition sexuelle, laisse concernant la nudité la porte ouverte à toute sorte d'interprétations…

Il reste donc encore beaucoup de travail mais la balle est dans notre camp !

Mais… (En pratique)

Les centre naturistes listés par la Fédération Française de Naturisme sont l'idéal dans un premier temps.

Ailleurs, les personnes qui dénaturent la nudité sont potentiellement plus fortes et plus nombreuses. L'exercice de la nudité est donc très souvent l'objet d'une stratégie (lieu adéquat…), mais aussi d'un « rapport de force » qu'il faut pouvoir renverser :

Présence de voyeurs, regards insistants, passages récurrents 👀
  • Être à plusieurs (ou éventuellement sympathiser avec les autre nudistes)
  • Faire semblant de passer un appel en regardant vaguement la ou les personnes d'un air inquiet
  • Commencer une séance photo/selfie dans toutes les directions, surtout vers lui ou eux…
  • S'il s'agit d'une seule personne, sympathiser avec, tenter de l'amadouer pour l'avoir comme allié. Comportement toxique ne veut pas forcément dire personne toxique. Si son attitude demeure toxique :
    • Le mettre mal à l'aise en l'incitant à faire des choses louches
    • Simuler un TOC repoussant.
Arrivée de "textiles"
  • Dire "bonjour" si l'occasion se présente
  • Montrer ostensiblement qu'on a une activité normale (lire un livre, nager…)
Arrivée de "textiles" avec enfants
  • Avoir soi-même des enfants avec soi
  • Faire preuve de discrétion, éventuellement aller à l'eau lentement 😬

Voili, voilou !

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